Trois-Rivières, les 16 et 17 juillet 2011
C
’est avec un grand plaisir que les Séguin se sont
réunis à Trois-Rivières, les 16 et 17 juillet
derniers, pour fêter le 21e anniversaire de la
fondation de l’Association des Séguin d’Amérique et
cela grâce à l’invitation de notre présidente,
Nicole Séguin, toute heureuse de nous recevoir dans
son beau patelin.

Notre présidente, Nicole Séguin, nous accueille en compagnie de
Jeanne Petit (Patricia Séguin Smith) et de François Séguin
(Gilles Chartrand).
La
ville de Trois-Rivières est située à mi-chemin entre Montréal et
Québec. Beaucoup, comme moi, passent à Trois-Rivières sur
l’autoroute 40 pour se rendre à Québec ou dans Charlevoix et
oublient de s’arrêter dans cette ville historique fondée en 1634
par Laviolette.
Cette ville fut un certain temps la capitale du papier lorsque
les compagnies de papier recevaient les billots venant du nord
par flottage sur la rivière Saint-Maurice. Aujourd’hui, la
demande du papier étant moins grande, on doit diversifier
l’économie en organisant des festivals et beaucoup de
rencontres.
Le
samedi avant-midi, on fait un tour dans la vieille ville qui est
nécessairement près du port. C’est par la voie maritime que se
faisaient les échanges importants. On marche dans le parc
portuaire et dans les jardins des Ursulines.

Adhémar, notre reporter, et sa conjointe, Jeanne-d’Arc
Cuillerier, Jeanne et François.
Le
grand point d’attraction pour les Séguin est la visite de la
grande Réserve du musée. Robert-Lionel Séguin, ethnologue, a
récolté un peu plus de 35 000 pièces que nos ancêtres ont
façonnées et forgées avec le peu de moyens qu’ils avaient. Avec
quelle adresse, ils ont fabriqué des instruments dont ils
avaient besoin dans la vie quotidienne! On est émerveillé devant
une telle abondance d’objets qui auraient sans doute été à la
poubelle ou vendus aux étrangers. Robert-Lionel conservait ces
choses dans quelques hangars à sa résidence de Rigaud. Tout
était étiqueté et bien identifié. Sa collection, une merveille,
fut vendue à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).
Robert-Lionel Séguin
fut un remarquable ethnologue et un grand écrivain dont on doit
être bien fier. D’ailleurs, Marcel Brouillard, un grand ami, a
écrit sa biographie intitulée «L’homme aux trésors,
Robert-Lionel Séguin». Durant cette fin de semaine, nous avons
eu la chance de rencontrer son épouse, Huguette Servant.
La réunion générale se fait
assez rapidement. D’abord, la présidente demande une minute de
silence pour les Séguin décédés durant l’année; une pensée
spéciale pour Thomas Tyl dont les parents Cécile Séguin et
Leonard Tyl ont appris que leur fils était décédé subitement
durant leur trajet vers Trois-Rivières. Ce couple américain fait
toujours partie et des voyages et des rencontres annuelles.
Sincères condoléances de la part des Séguin.
La trésorière, Lucette
Séguin, ferme les livres avec un léger surplus. Il manque cinq
membres pour compléter le conseil. Heureusement, une personne
s’est présentée, Francine Séguin #328. Connaissant cette dame,
je vous assure que le C.A. vient d’acquérir une Séguin qui saura
s’impliquer.
Restent deux visites
importantes : la vieille prison et le Musée des arts et
traditions populaires situé à côté de la prison.
Il est bon de visiter une
prison d’autrefois pour connaître la déshumanisation qu’on
faisait avec les prisonniers. J’ai été surpris et surtout
consterné d’apprendre la triste vie que menaient les prisonniers
du temps. Ils étaient tout de même des humains malgré leurs
fautes. Une journée dans le cachot devait suffire pour faire
perdre la raison au prisonnier.
Voisin de la prison, on a
construit le Musée des arts et traditions populaires qui
contient le tiers des trésors recueillis par Robert-Lionel
Séguin. Comme celui-ci aurait aimé voir ce musée de son vivant!
Le musée comprend diverses
salles dont deux ont attiré mon attention. Une salle est
consacrée «Au temps d’une paix». On peut y voir toutes les
scènes de ce téléroman du début à la fin. Dans la salle «Roman
des bois», Alain Stanké fait revivre des arbres morts et des
racines en y sculptant la forme d’un livre. Ces chefs-d'œuvre
ainsi sculptés ressemblent tellement à un livre qu’on serait
porté à vouloir l’ouvrir.
Le cocktail et le banquet ont
lieu à la mezzanine du musée. Le repas est succulent et arrosé
de bon vin pour faire jaser les Séguin. Dans la soirée, j’ai
bien apprécié qu’on nous présente de la musique choisie avec des
paroles en français. Comme à chaque année, les enfants d’Oscar
Séguin ont encore offert de beaux prix de présence. Merci!
Le dimanche, les Séguin se
rendent nombreux à la magnifique cathédrale de l’Assomption.
Cette cathédrale possède des vitraux d’une valeur inestimable
fabriqués par le maître-verrier Guido Nincheri. Il réussit à
reproduire des détails qu’on ne voit pas souvent dans les
vitraux. (Lisez le compte-rendu de Claire Séguin dans La
Séguinière de juin 2011, page 11).
Nous tenons à remercier la
présidente, Nicole Séguin, et son équipe qui ont préparé si
minutieusement cette rencontre inoubliable. L’année prochaine,
Vaudreuil-Dorion vous invite et vous attend en grand nombre les
24 et 25 août.
Adhémar Séguin #030