Un « FRANÇOIS » est dédié à une franco-ontarienne émérite de Cornwall. Jeannine Séguin, native d'Alexandria, a œuvré toute sa vie dans le domaine de l'éducation à Cornwall. Elle fut un ardent défenseur de la langue française en Ontario et directrice-fondatrice de l'école secondaire La Citadelle de Cornwall. Femme d'une grande foi, quelques semaines avant son décès en novembre 1999, elle recevait son baccalauréat en théologie de l'Université de Sherbrooke. Jeannine a participé au second voyage des Séguin en France en septembre 97. Comme elle savait le faire si bien, elle a tenu à relater ses impressions (La Séguinière, Vol. 7, No 4 p. 26) « elle se disait fière de cette fraternité vécue et de cette solidarité développée et accentuée entre Séguin ».
Le trophée et l'attestation furent remis à son frère François, d'Alexandria. Jeannine Séguin a consacré sa vie à l'éducation et à la reconnaissance des droits des francophones sur la scène locale et provinciale. Elle est née à Alexandria, Ontario, le 30 septembre 1928 de Hormidas Séguin et Lydia Brunet. Elle est la cinquième de six enfants. L'éducation a toujours été une priorité dans cette famille puisque son père décide à l'âge de 16 ans de retourner sur les bancs de l'école pour apprendre à lire et à écrire et tout cela en l'espace de six mois. Mlle Séguin a fait son primaire à Alexandria mais a dû continuer ses études secondaires à Hawkesbury, Ontario car il n'y avait pas d'école française dans sa ville d'origine. Puis elle entreprend ses études supérieures et obtient un B.A. de l'Université d'Ottawa, suivi d'une maîtrise en éducation avec concentration en théorie administrative tout en poursuivant sa carrière dans l'enseignement. Le statut de la langue française a toujours été une priorité et, un jour, elle a participé à une marche dans les rues. On lui a reproché de fomenter une grève, mais heureusement, cette démarche s'est terminée par l'obtention d'une école secondaire de langue française, La Citadelle, dont elle deviendra directrice de 1973 à 1981. Sa lutte pour les droits des francophones l'a amenée dans tout l'Ontario puis à travers le Canada, par exemple dans l'Ouest canadien, pour aider, encourager et soutenir les francophones afin d'obtenir gain de cause et surtout fournir les moyens pour arriver à faire respecter les acquis. Les luttes qu'elle a menées ont rempli son horaire et c'est une des raisons pour laquelle elle a choisi le célibat; elle disait elle-même que l'enseignement était une mission, une vocation. Jeannine Séguin a été présidente de l'Association canadienne française de l'Ontario (1978-1980) et de la Fédération des Francophones hors Québec (1980-1983). Son implication s'est fait ressentir sur le plan communautaire dont le premier festival de musique de North Bay, la Croix Rouge junior pour le comté de Glengarry, Ontario, la Caisse Populaire d'Alexandria, les maisons des personnes âgées et le groupe Proaction. Pour son intérêt marqué dans tous ces domaines, Mlle Séguin a mérité la médaille papale Bene Merenti (1962), le Mérite franco-ontarien (1977), l'Ordre des Francophones d'Amérique (1979), le Prix spécial de la Fédération Canadienne des enseignants en reconnaissance des services exceptionnels rendus à la cause des enseignantes aux échelons interprovincial, national et international, l'Ordre du Canada (1985) et un doctorat Honoris Causa de l'Université de Sainte-Anne en Nouvelle-Écosse (1991). Cet hommage remis par l'Association des Séguin d'Amérique lui est rendu à titre posthume car elle nous a quittés le 23 novembre 1999. Candidate présentée par Gérald G. Samson #1015
Arbre généalogique d’une Séguin
Jeannine Séguin
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